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Santé maternelle à Koza, Nord Cameroun

© Alexis Huguet 2018

Le contexte

Selon le rapport Humanitarian Needs Overview 2019, 4,3 millions de personnes, dont 2,8 millions d’enfants, ont besoin d’une aide humanitaire d’urgence au Cameroun. Parmi ces populations, 1,9 millions vivent dans la région de l’Extrême-Nord.
La situation humanitaire du pays est aggravée par la crise sécuritaire du Bassin du Lac Tchad, mais également par l’insécurité alimentaire, le changement climatique, la récurrence des épidémies et les taux de malnutrition élevés. En effet, dans cette région, 4,5 % des enfants souffrent de malnutrition aiguë globale et 1,1 % de malnutrition aiguë sévère (Enquête SMART 2018).
Enfin, l’augmentation du nombre de réfugiés et de personnes déplacées dans cette zone rend plus difficile l’accès aux ressources, aux services sociaux de base, ainsi qu’aux soins de santé.

CHIFFRES-CLÉS PAYS
  • 24,8 millions d’habitants (2018)
  • 4,3 millions de personnes ont besoin d’aide humanitaire d’urgence
  • 9,7 % des enfants souffrent de malnutrition aiguë globale

CHIFFRES-CLÉS ALIMA EN 2019
  • 55 630 consultations pédiatriques en ambulatoire
  • 9 353 consultations prénatales
  • 8 099 enfants de moins de 5 ans hospitalisés
  • 82 227 mères formées à l’utilisation du ruban PB-mères (mesure du périmètre brachial)

L’histoire de Modou, sensibilisateur pour ALIMA

Des groupes armés, dont Boko Haram, ont d’abord déstabilisé la frontière Nigeria Cameroun, avant de s’installer dans le village de Modou. Puis son village s’est retrouvé en pleine zone de combat. C’est ainsi que Modou a fui et est devenu déplacé dans son propre pays. Depuis juin 2016, il met son passé au service de tous les patients, quelle que soit leur appartenance ethnique, religieuse ou politique. Il travaille comme sensibilisateur dans le projet ALIMA à Mokolo. Il joue un rôle d’animateur auprès des patients.

“Sous les tirs de balles, nous sommes partis avec ma famille, à pied, de notre village jusqu’à Mora, à cinquante kilomètre. J’utilise ce que j’ai vécu pour créer un lien avec les mères et qu’elles écoutent les conseils des docteurs. Tout ce que j’ai traversé de négatif, je veux le transformer en positif pour aider les mères à ne pas perdre espoir.”