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GALERIE PHOTO

Mali
Adboulaye Amadou, gardien. Hôpital de Goudam, Mali.
Le fils de Safi, Ibrahim Traore, a développé des problèmes de foie dus à une infection par le paludisme.
Le Dr Diarra et son équipe à l’Unité de Récupération Nutritionnelle Intensive (URENI) de l'hôpital de référence de Goundam.
Portrait du chirurgien Ongoiba Oumar. Goundam, Mali.
Bureau d’ALIMA. Goundam, Mali.
Buri, le petit garçon, reçoit un diagnostic de Kwashiorkor et est traité par le Dr Diarra et son équipe à l'Unité de Récupération Nutritionnelle Intensive (URENI) de l'hôpital de référence de Goundam.
Portrait de l'anesthésiste Dr. Coulibaly Brehima Bolimpe. Goundam, Mali.
Panneau de signalisation ALIMA. Goundam, Mali.
Équipe pédiatrique, Hôpital de Référence de Diré, Mali.
Oyalut Aldjoumati (12 jours), est né avec un nombril infecté qui n'a été détecté qu'après la naissance, car sa mère, Zeinab Oualid Agali, n'a jamais pu aller à une consultation prénatale.
Trois femmes reçoivent des médicaments à la pharmacie, Hôpital de Goundam, Mali.
Oyalut Aldjoumati (12 jours), est né avec un nombril infecté qui n'a été détecté qu'après la naissance, car sa mère, Zeinab Oualid Agali, n'a jamais pu aller à une consultation prénatale.
Dr. Mady Cissoko, Directeur médical du district. Hôpital de référence de Diré, Mali.
L'équipe chirurgicale d'ALIMA, dirigée par les docteurs Ongoiba Oumar et Coulibaly Brehima Bolimpe, traite le patient Oumar Mahama (17 ans) qui est arrivé en état de choc septique.
Mère et enfant à la pédiatrie de l’Hôpital de Référence de Diré, Mali.

Prise en charge du paludisme, Goundam

© Nana Koffi Acquah 2017

Le contexte

Depuis janvier 2012, début de la crise malienne, la situation sécuritaire au Mali reste très instable. La signature de l’accord de paix en 2015 à Alger, entre différents groupes armés, n’a pas empêché l’émergence de nouveaux conflits. Au contraire, le Mali fait face à ce jour à un niveau de violence jamais enregistré dans son histoire moderne, notamment au centre du pays avec de fortes violences intercommunautaires. À la date du 30 septembre 2019, la Commission des Mouvements de Populations estimait à 187 139 le nombre de personnes déplacées internes, et à 138 402 le nombre de réfugiés maliens dans les pays limitrophes.
L’accès aux soins de santé est très limité et les moyens de subsistance des populations restent précaires. Environ 3,8 millions de personnes souffrent d’insécurité alimentaire et près de 870 000 enfants souffrent de malnutrition aiguë. L’insécurité alimentaire au Mali reste un problème chronique aggravé par la situation sécuritaire et les aléas climatiques, ce qui a pour conséquence des taux élevés de malnutrition, en particulier chez les femmes et chez les enfants de moins de cinq ans.

CHIFFRES-CLÉS PAYS 2019
  • 19 millions d’habitants
  • 3,8 millions de personnes souffrent d’insécurité alimentaire
  • 870 000 enfants souffrent de malnutrition aiguë

CHIFFRES-CLÉS ALIMA 2019
  • 4 701 enfants traités contre la malnutrition aiguë sévère
  • 128 435 mères formées à l’utilisation du ruban PB-mères (mesure du périmètre brachial des bébés ou enfants)
  • 8 149 consultations prénatales

Témoignage de Nana Koffi Acquah, journaliste

Nana Kofi Acquah est un photographe et journaliste ghanéen. Parti en 2017 faire un reportage sur les activités d’ALIMA au Mali, Nana Kofi Acquah a fait la rencontre de Daniel Zoupandji, coordinateur de projets ALIMA dans le nord du pays, et du Docteur Coulibaly, anesthésiste sur le projet ALIMA/AMCP dans la région de Goundam. Ce projet conjoint compte parmi les meilleurs médecins, spécialistes et agents de santé travaillant actuellement au Mali, pourtant la région de Goundam est une région éloignée de la capitale et menacée par les groupes armées. Chaque jour, ces personnels risquent leur vie.

« Après de nombreuses années à photographier des projets humanitaires en Afrique, je peux toujours faire la différence entre ceux qui prétendent aider et ceux qui le font. Si ALIMA et l’AMCP quittent Goundam, le nombre de morts augmentera. et c’est pourquoi les héros qui risquent tout pour sauver des vies doivent être célébrés et soutenus »

Nana Koffi Acquah, photographe humanitaire