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GALERIE PHOTO

Tchad
Consultation quotidienne dans l’UNT à Ndjamena au Tchad
Dr Nafissa Dan-Bouzoua, référent médical pour ALIMA est en visite à l’UNT de Ndjamena.
Reunion de coordination quotidienne entre l’équipe de nuit et l’equipe de journée.
Vie quotidienne à l’UNT de Ndjamena
Vie quotidienne à l’UNT de Ndjamena
Vie quotidienne à l’UNT de Ndjamena
Docteur Yembal Yasmine est une jeune diplômée en médecine qui a été formée sur la malnutrition. .Elle travaille pour Alerte Santé, une ONG tchadienne partenaire d'ALIMA qui s’occupe de la malnutrition
"On est en période de pic de malnutrition c’est très stressant, [...] il y a trop d’enfants et pas assez de soignants. Le dépistage est une bonne chose mais on doit travailler sur la sensibilisation"
Haman Sackine 40 ans et son petit fils Mosane Ahmat 12 mois au centre de tri de l’UNT d'ALIMA.
Mariam Hassan 25 ans passe son fils Hissien Moussa 4 mois au centre de tri de l’UNT de Ndjamena.
Iyagana Oumar 33 ans donne le lait thérapeutique à Oumar Adam 14 mois à l’UNT de Djamena.
Fatima 22 ans et son fils Moctar Adoum de 8 mois. Mère de 4 enfants, les deux derniers souffrent de malnutrition. Son mari est commerçant, ils habitent à Ndjamena.
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Preparation et distribution du lait thérapeutique aux patients.
La nutritionniste d’Alerte Santé - partenaire d'ALIMA - Dar Es Salam Bakada Allaira Clarice donne des cours de sensibilisation tous les matins dans la cour de l’UNT.
Khadija Adoum et son fils Tom Mahamat de 18 mois pendant un cour de sensibilisation sur la malnutrition dispensé tous les matins à l’UNT.
ALIMA dispense des cours de formation sur la malnutrition aux personnels de santé tchadien.
Les enfants soignés quittent l’UNT après y avoir séjourner quelques jours, ils devront ensuite aller à l’UNA pour récupérer leurs aliments thérapeutiques.
Les enfants soignés quittent l’UNT après y avoir séjourner quelques jours, ils devront ensuite aller à l’UNA pour récupérer leurs aliments thérapeutiques.
Fatima Mahamed 22 ans et son fils Moctar Adoum de 8 mois. Moctar a été admis le 15 juillet 2019, mais c’est terminé, il est soigné, on peut rentrer à la maison après 10 jours.

Prise en charge de la malnutrition et de la santé infantile, Ndjamena

© Sylvain Charkaoui 2019

Le contexte


Le Tchad et la région du Lac Tchad souffrent depuis des décennies de conflits internes ainsi que de l’insécurité persistante causée par l’insurrection de Boko Haram. Par ailleurs, l’arrivée de réfugiés de pays voisins, tels que la République centrafricaine, le Niger, le Nigéria et le Soudan du Sud, augmente les besoins humanitaires.
Chaque année, plus de 4 millions de personnes sont touchées par l’insécurité alimentaire et la malnutrition dans les 15 régions du pays. En effet, le Tchad enregistre le sixième taux de mortalité infantile le plus élevé au monde et 1 enfant sur 7 décède avant d’atteindre l’âge de cinq ans.
Chaque année, entre les mois de juillet et d’octobre, N’Djamena, la capitale du Tchad, est particulièrement exposée aux pics récurrents de malnutrition. En 2018, les taux d’occupation de lits à l’Unité Nutritionnelle Thérapeutique de l’hôpital de l’Amitié Tchad-Chine pouvaient dépasser les 200% pendant cette période pour une capacité de 70 lits.

CHIFFRES-CLÉS PAYS 2018
15,4 millions d’habitants
4 millions de personnes touchées par l’insécurité alimentaire et la malnutrition
15 régions dépassent le seuil d’urgence de malnutrition aiguë sévère chez les enfants de moins de cinq ans

CHIFFRES-CLÉS ALIMA 2019
56 452 enfants sévèrement malnutris soignés
61 540 mères formées à utiliser le bracelet MUAC pour détecter la malnutrition chez leurs enfants
1 790 personnes atteintes de rougeole prises en charge

Témoignage d'une soignante

Clarisse Allaira Bakada est chargée de sensibilisation à l’Unité Nutritionnelle Thérapeutique (UNT) de l’Hôpital de N’Djaména depuis 2013. Son travail consiste à venir en aide aux mères des enfants hospitalisés. Sage-femme de profession, elle anime chaque matin des sessions de sensibilisation sur l’alimentation des enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère.

« Ici, nous fournissons un appui aux parents afin qu’ils puissent mieux comprendre comment accélérer la guérison de leur enfant. Il y a plusieurs méthodes telles que la sensibilisation individuelle où je discute avec chaque mère sur son rôle envers son enfant dans le centre, mais aussi l’entretien collectif où j’échange avec tout le groupe. La sensibilisation leur donne les moyens de savoir comment protéger leurs enfants, notamment grâce au dépistage des premiers signes de la malnutrition à domicile avec l’utilisation d’un simple bracelet tricolore connu sous le nom de Périmètre brachial (PB-Mère) de la malnutrition et l’obtention de compétences en nutrition »