0

Votre panier



TOTAL HT
TOTAL TTC
fr en

Prise en charge des personnes déplacées, Mbera

© Youness Mohamed 2019

Le contexte

La Mauritanie, tout comme les autres pays sahéliens, est confrontée à des défis sécuritaires, auxquels s’ajoutent les aléas climatiques dont les conséquences sur les populations deviennent de plus en plus importantes. Ces dernières sont ainsi rendues très vulnérables, notamment celles qui vivent dans les milieux ruraux. Avec une superficie de 1 030 700 Km² dont 80 % est désertique, le pays compte 15 régions, dont 7 dépassent le seuil d’urgence pour la malnutrition aiguë. Ainsi, 165 000 enfants, femmes enceintes et allaitantes étaient en besoin d’assistance nutritionnelle en 2019.
Les équipes d’ALIMA interviennent dans le département de Bassikounou situé dans la région de Hodh El Chargui et prennent en charge les populations hôtes, ainsi que celles réfugiées au camp de Mbera.
Situé à la frontière malienne, avec près de 51 000 habitants, Bassikounou subit les conséquences de la dégradation de la situation sécuritaire au Nord Mali, en Algérie ainsi qu’au Sud libyen. Le camp de Mbera compte près de 57 000 réfugiés, (chiffres du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés UNHCR de mai 2019), avec des risques d’augmentation en raison de l’instabilité sécuritaire de la région frontalière du Mali.
Dans le département de Bassikounou, on recense un taux de malnutrition aiguë globale de 16,4 %, et 21 % des réfugiés du camp de Mbera souffrent de maladies diarrhéiques (Enquête Smart 2018).
ALIMA, sur le terrain, met en place des activités pour répondre aux besoins médico-nutritionnels de ces populations.

CHIFFRES-CLÉS PAYS
  • 4,4 millions d’habitants (projections 2019)
  • 606 647 personnes en insécurité alimentaire (août 2019)
  • 165 000 personnes en besoin d’assistance nutritionnelle

CHIFFRES-CLÉS ALIMA (2019)
• 4 397 consultations prénatales
• 18 495 consultations pédiatriques
• 457 enfants hospitalisés

Témoignage d'une soignante

Aminata est sage-femme pour ALIMA. Au Centre de Santé du camp de Mbera, Aminata encadre le service de santé maternelle. Aminata est fière de ce que fait ALIMA ici, en assistant les réfugiés qui en ont vraiment besoin.
“ Sans cette aide, ce serait vraiment très compliqué. C’est un endroit reculé, alors ça sert pour ne pas laisser les gens sans rien, sans aide médicale. Travailler en santé maternelle, c’est un rythme où tout va très vite. Il faut pouvoir être toujours là et réagir vite, sinon on perdrait beaucoup de mamans et de bébés. Ce que j’aime par-dessus tout dans mon travail, c’est aider à donner la vie. Neuf mois de grossesse, c’est long. Le jour de l’accouchement doit être une délivrance, alors je dois faire de mon mieux pour que tout se passe bien. Je sais combien dans ces moments là, je sers à quelque chose ”